BCE : Il n’y n’avait pas d’autres alternatives que d'augmenter les prix

Le président de la République, Béji Caïd Essebsi s’est dit conscient des mesures douloureuses contenues dans la Loi de finances.
Tout en regrettant l’augmentation des prix, qui était excessive pour tout le monde, Caïd Essebsi a estimé que « le gouvernement n’avait pas d’autres alternatives que de prendre de telles mesures pour rétablir les équilibres financiers ».
Bien que des difficultés aient surgi, au cours de l’année écoulée, il est à mettre à l’actif du Gouvernement, le fait de n’avoir pas eu recours à l’endettement auprès de marchés internationaux et à mettre en application certaines dispositions du Document de Carthage réalisant des résultats respectables, a déclaré le chef de l’Etat à l’ouverture, vendredi 5 janvier 2018, de la réunion des signataires du Document de Carthage.
Selon lui, le gouvernement est parvenu a réaliser un taux de croissance de 2,2%, à franchir des pas importants en matière de lutte contre la corruption, à améliorer la situation sécuritaire dans le pays et à booster le tourisme.
« Le gouvernement a toutefois rencontré des difficultés, particulièrement, en termes de création de postes d’emploi, d’instauration d’un nouveau modèle de développement pour les régions intérieures et de reprise de la cadence de production de plusieurs secteurs, à l’instar des phosphates et des hydrocarbures ", a-t-il souligné.
BCE a, par ailleurs, a émis le souhait de voir l’année 2018 être une année décisive en vue de surmonter les difficultés que connait le pays, de mener à bien les élections municipales et de mette en place l’ensemble des instances constitutionnelles.
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