Des questions sur la méthode de calcul du déficit de la balance commerciale ont été posées par la député Semia Abbou, qu'elle a qualifie de "désinformation préméditée" et de "falsification" et aussi à propos de l'impact du partenariat avec l'UE sur ce déficit.

A cet égard, le ministre a tenu à défendre la coopération avec l'Union européenne, relevant que "la Tunisie est le pays qui a le plus profité de l'accord d'association avec l'Union européenne, faisant état à une évolution positive des échanges commerciaux entre la Tunisie et l’UE.''

A propos de la question de l'intégration des exportations des entreprises off-shore dans le calcul du déficit de la balance commerciale, le ministre a défendu les investisseurs opérant sous le régime off-shore.

"Il ne faut pas diaboliser les investisseurs opérant sous le régime off-shore. D'autres pays leur accordent de meilleurs avantages que ceux offerts par la Tunisie", a-t-il répondu. Sans vraiment répondre à la question de Semia Abbou.

Semia Abbou n'a pas manqué de lui réitérer, dans sa réplique, que sa réponse a été un "hors sujet" et "pas du tout convaincante", estimant que l'attitude des ministres face aux dossiers évoqués par les députés montre un "manque de sérieux", qui suscite "des craintes sur l'avenir du pays".