Alesco : 16 Tunisiens licenciés...que veut le directeur général de l'organisation ?

Alesco : 16 Tunisiens licenciés...que veut le directeur général de l'organisation ?

Saoud al-Harbi, le nouveau directeur général de l’Alesco (organisation panarabe pour l’éducation, la culture et les sciences) basée à Tunis, a décidé la semaine dernière de licencier 16 Tunisiens contratctuels.


Son acte dévoile sa crainte quant à "l'invasion" des postes par des Tunisiens. Il est clair qu'il prône ici ce slogan vicieux : " L'Alesco n'est pas tunisienne"
Il a justifié ce comportement par des pressions budgétaires, mais la vérité semble encore plus claire puisque ce ne sont que les Tunisiens qui sont concernés par ce licenciement.
Il est regrettable que la plupart des personnes qui ont été licenciées par Saoud al-Harbi soit des jeunes qui espèrent une intervention de la part du président de la République, Béji Caied Essebsi qui recevera incessamment le nouveau directeur.
Proposée par le gouvernement tunisien pour succéder au Koweïtien Abdallah Muharab, parti à mi-mandat (il en était à un second qui dure quatre ans) pour cause de décès, la candidature de Hayet Guettat Guermazi, docteur en histoire et haut fonctionnaire au sein même de cette institution créée en 1970, conformément à l’esprit de l’action arabe commune qui n’aura été au bout du compte qu’un feu de paille, n’a pas été hélas retenue.
Lors des élections du 28 septembre 2017 au Koweït, Saoud al-Harbi a remporté la mise dès le premier round avec un écart de 16 voix par rapport à Hayet Guettat Guermazi.