Les difficultés auxquelles la Tunisie est aujourd’hui confrontée sont imputables principalement à la conjoncture régionale, en particulier la situation sécuritaire cahotique en Libye où sévit le fléau du terrorisme, a-t-il dit.

Pour sortir de cette situation calamiteuse, a estimé Belhaj Amor, la Tunisie doit se doter d’une stratégie cohérente qui prenne en compte à la fois la situation actuelle dans le pays et les impératifs de l’étape aux plans économique et politique.

A la question de savoir ce qu’il pense du Pacte de Carthage, l’invité de ‘’Het Esshih’’ a estimé qu’il s’agit d’un ‘’document sans partenaires’’ dans la mesure où, selon lui, ‘’l’élite politique tunisienne est en rupture totale avec la réalité économique, politique et sociale’’. Selon lui, ‘’des constantes comme la santé, l’enseignement et la promotion de la femme sont absentes dans le gouvernement actuel qui partira après les élections’’.

‘’Le gouvernement actuel n’est pas ce qu’il y a de mieux dans le monde’’, a encore déclaré Belhaj Amor, pensant que le gouvernement est ‘’censé comprendre des hommes politiques suffisamment compétents et capables de gérer la chose publique, outre la force de caractère et l’expérience’’.