A.Ahmadi: Il faut réduire l'influence du parlement…

Invité de l’émission ‘’Het Esshih’’, sur Nessma Tv, ce vendredi 16 novembre 2018, le professeur émérite à la Faculté de droit et de sciences politiques, Abdallah Ahmadi , a indiqué que le système politique tunisien est parlementaire.
Seulement, a-t-il précisé, il n'y a pas de majorité parlementaire homogène. Chose qui a été à l’origine de perturbations et d’entraves à la bonne marche des travaux du Parlement.
‘’Le Parlement devrait se contenter de s'acquitter de sa tâche en tant que telle’’, a-t-il souligné, ajoutant que le processus électoral est, en quelque sorte, un contrat de confiance entre un citoyen et un député élu sur la base de son appartenance à un parti bien déterminé.
Pour le juriste, ce qui se passe aujourd’hui, à l’ARP est une tout autre chose : l’électeur découvre que le député est passé d’un bloc à 1 autre et estime qu’il a été trahi, d’un point de vue politique.
Abdallah Ahmadi a estimé que le problème en Tunisie réside dans la recherche des postes et des sièges à occuper, aux dépens de l’intérêt supérieur du pays. Selon lui, le système politique doit être basé sur un équilibre entre les pouvoirs exécutif et législatif : le président élu par le peuple n’a que des pouvoirs limités. D’où, souligne-t-il, la nécessité d’octroyer plus de pouvoirs au président de la République et de limiter le plus possible l’influence du Parlement.
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