Il s’agit des ambassadeurs du Canada, de France, Finlande, Danemark, Allemagne, Pays-Bas, Nouvelle-Zélande, Norvège, Suède et les Etats-Unis, qui ont réclamé la libération de l'opposant Osman Kavala.

Dès le lendemain, ces ambassadeurs ont été convoqués au ministère des Affaires étrangères, les autorités turques jugeant « inacceptable » leur démarche.

« J'ai ordonné à notre ministre des Affaires étrangères de déclarer au plus vite ces dix ambassadeurs persona non grata », a affirmé le chef de l'État turc, sans préciser la date à laquelle les diplomates devront partir.

Il a accusé ces diplomates d'indécence, soulignant qu’ils « doivent connaître et comprendre la Turquie. Ils devront quitter le pays s'ils ne le connaissent plus. »

Osman Kavala, homme d'affaires, est accusé depuis 2013, par le régime du président Erdogan, de vouloir déstabiliser la Turquie. Il est emprisonné depuis quatre ans sans jugement.