Le pédophile âgé de 53 ans, s’est exprimé ce mardi sur les 66 viols d’enfants qu’il est accusé d’avoir commis entre 2002 et 2011 au Sri Lanka et en Tunisie et en Egypte dans le cadre de missions humanitaires. L’ex-directeur d’une maison de retraite au Pecq refuse de s’exprimer directement sur ses penchants sexuels. « Je n’arrivais pas à reconnaître mon homosexualité et j’ai transféré cette attirance sur les plus jeunes. Cela a commencé par une rencontre puis une autre. C’est quelque chose de très progressif. » Darantière soutient que ce sont des enfants tunisiens qui venaient le chercher et lui proposaient des rapports sexuels.

« Je reconnais ces viols. Des actes ridicules et dangereux, J’ai fait des actes de bassesse et de médiocrité dans lesquels je ne me reconnais pas. J’étais dans une quête de sexualité, j’ai profité de ces enfants avec un manque de discernement total. » Le pédophile rémunérait les victimes entre 60 centimes et 3 €, et leur offrait une chemise, des sandales ou un sandwich, déclare-t-il.

Notons que la Tunisie n’a jamais répondu aux demandes d’entraide judiciaire internationale. Ce mercredi, l’avocat général rendra ses réquisitions. Le verdict est attendu dans la soirée.