« Péril » : La santé mentale de Trump et la cuisine interne du monde politique américain exposés par des journalistes

« Péril » : La santé mentale de Trump et la cuisine interne du monde politique américain exposés par des journalistes
Dans « Péril », Robert Costa et Bob Woodward, deux journalistes américains, renforcent les doutes sur l’état mental de Donald Trump et exposent la cuisine interne du monde politique américain.

Ce livre basé sur les témoignages anonymes de 200 responsables américains,  n’est pas encore paru mais a tout de même suscité de vives réactions suite à la publication, mardi 14 septembre, par le Washington Post et CNN, de quelques extraits.

Selon ces mêmes extraits publiés le chef d’état-major de l’armée américaine, le général Mark Milley, aurait appelé son homologue chinois, le général Li Zuocheng, deux fois : le 30 octobre, un peu avant le scrutin présidentiel américain, et le 8 janvier, deux jours après l’assaut des partisans de Donald Trump contre le Capitole. Les services de renseignement américains avaient conclu que la Chine considérait une attaque américaine comme imminente.

Le chef d’état-major aurait pris secrètement des mesures pour éviter une guerre avec Pékin face à l'imprévisibilité de Donald Trump à la fin de son mandat.

"Général Li, je veux vous assurer que l’État américain est stable et que tout va bien se passer. Nous n’allons pas attaquer ni mener d’opérations militaires contre vous.", lui a-t-il dit lors du premier coup de fil.

Le livre dévoile également les inquiétudes de la présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, qui voulait s’assurer que Donald Trump ne puisse pas utiliser les codes nucléaires.

"Quelles sont les mesures possibles pour empêcher un président déséquilibré de déclencher des hostilités armées ou d’avoir accès aux codes et d’ordonner une attaque nucléaire", demande Mme Pelosi.

"S’ils ne peuvent même pas l’empêcher d’attaquer le Capitole, qui sait ce qu’il peut faire d’autre ?", ajoute-t-elle.

"Il est fou. Vous savez qu’il est fou (...), et ce qu’il a fait hier est une preuve supplémentaire de sa folie."