our garantir le cessez-le-feu, indique le communiqué, les forces affiliées au GUN, en coordination avec les autorités de sécurité compétentes, « ont commencé à prendre les mesures nécessaires pour assurer le calme, y compris le déploiement d'unités neutres à divers points de contact pour assurer la stabilité et prévenir tout affrontement sur le terrain. »

Le ministère a également déclaré que sa gestion des récents développements s'inscrit « dans le cadre de ses devoirs nationaux, garantissant la préservation de l'ordre public et empêchant les tentatives d'exploiter la situation pour atteindre des objectifs qui entrent en conflit avec le cours des événements de l'État et de ses institutions légitimes ».

La note souligne que « l’unité, le renforcement de l’État de droit et le démantèlement des armements arbitraires resteront une priorité constante et qu’aucune réalité ne pourra être imposée par la force des armes ou en dehors des cadres officiels ».

Le ministère de la Défense a enfin appelé toutes les parties à respecter pleinement le cessez-le-feu et à s'abstenir de « déclarations incendiaires ou de toute action sur le terrain susceptible de raviver les tensions ». Durant la nuit, Tripoli a été le théâtre de violents affrontements entre les partisans du président du Gouvernement d'unité nationale, Abdulhamid Dabaiba, et les combattants de la milice Rada, l'une des plus puissantes de Tripolitaine. En soutien à ces derniers, des renforts de milices alliées sont arrivés de la ville de Zintane.

Les Forces spéciales de dissuasion (Radaa), un puissant groupe armé de l'ouest de la Libye qui contrôle l'aéroport de Mitiga et une prison où sont également détenus des militants de l'État islamique, progressent à Tripoli après le « repli » de la brigade 444, fidèle au Gouvernement libyen d'unité nationale (GUN).

Le journal en ligne libyen « Al Wasat » a rapporté cela, précisant que les affrontements ont repris hier soir à Tripoli après un calme précaire lorsque les forces de la brigade 444 ont pris le contrôle du quartier général de la milice Radaa à Ain Zara. Les Forces spéciales de dissuasion ont cependant rapidement repris le contrôle de leur base, provoquant des affrontements avec des hommes armés fidèles au Premier ministre Gun. Abdulhamid Dabaiba.

En soutien à ces derniers, des renforts de milices alliées sont arrivés de la ville de Zintane. Les affrontements entre combattants des deux groupes armés se poursuivent toujours dans de vastes zones de la capitale libyenne, notamment « dans les quartiers résidentiels et ont augmenté en violence ces dernières heures, tandis qu'un état de panique et de peur règne parmi les habitants », ont indiqué des sources locales à Al Wasat.

Les affrontements qui ont repris hier se sont principalement produits dans la zone de Souq al Juma entre la milice Rada, dirigée par Abdul Raouf Kara, et les brigades 444 et 111. Les violences ont également eu lieu dans les zones d'Al Harabeh, Al Dahmani et Hay al Andalus, où se trouvent la plupart des ambassades et missions diplomatiques. Pendant ce temps, le trafic aérien à l'aéroport de Mitiga et les cours dans les écoles ont été suspendus dans plusieurs quartiers de Tripoli.