L'administration Trump envisage d'ajouter 36 pays dont une majorité africaine, à la liste d'interdiction de voyage vers les USA

Les pays qui pourraient faire face à une interdiction totale ou partielle s'ils ne répondent pas à ces préoccupations dans les 60 prochains jours sont : l'Angola, Antigua-et-Barbuda, le Bénin, le Bhoutan, le Burkina Faso, le Cap-Vert, le Cambodge, le Cameroun, la Côte d'Ivoire, la République démocratique du Congo, Djibouti, la Dominique, l'Éthiopie, l'Égypte, le Gabon, la Gambie, le Ghana, le Kirghizistan, le Libéria, le Malawi, la Mauritanie, le Niger, le Nigéria, Saint-Kitts-et-Nevis, Sainte-Lucie, Sao Tomé-et-Principe, le Sénégal, le Soudan du Sud, la Syrie, la Tanzanie, les Tonga, Tuvalu, l'Ouganda, le Vanuatu, la Zambie et le Zimbabwe.
Il s'agirait d'une extension significative de l'interdiction entrée en vigueur plus tôt ce mois-ci. Les pays concernés étaient l'Afghanistan, le Myanmar, le Tchad, la République du Congo, la Guinée équatoriale, l'Érythrée, Haïti, l'Iran, la Libye, la Somalie, le Soudan et le Yémen.
L'entrée de personnes en provenance de sept autres pays - le Burundi, Cuba, le Laos, la Sierra Leone, le Togo, le Turkménistan et le Venezuela - a également été partiellement restreinte.
Lors de son premier mandat, Trump a annoncé une interdiction d'entrée sur le territoire pour les voyageurs en provenance de sept pays à majorité musulmane, une politique qui a connu plusieurs itérations avant d'être confirmée par la Cour suprême en 2018.
Cette directive fait partie d'une répression de l'immigration lancée par Trump cette année au début de son second mandat, qui a inclus l' expulsion vers le Salvador de centaines de Vénézuéliens soupçonnés d'être membres de gangs, ainsi que des efforts pour refuser l'inscription de certains étudiants étrangers dans les universités américaines et en expulser d'autres.
Dans un câble diplomatique interne signé par le secrétaire d'État américain Marco Rubio, le département d'État a exposé une douzaine de préoccupations concernant les pays en question et a demandé des mesures correctives.
« Le Département a identifié 36 pays préoccupants qui pourraient se voir recommander une suspension totale ou partielle de leur entrée s'ils ne respectent pas les critères et exigences établis dans un délai de 60 jours », indique le câble envoyé au cours du week-end.
Le câble a été rapporté pour la première fois par le Washington Post.
Parmi les préoccupations soulevées par le Département d'État figurait l'absence de gouvernement compétent ou coopératif dans certains des pays mentionnés pour produire des documents d'identité fiables, selon le câble. Une autre préoccupation concernait la « sécurité douteuse » du passeport de ces pays.
Certains pays, selon le câble, n'ont pas coopéré pour faciliter l'expulsion de leurs ressortissants des États-Unis, dont l'expulsion avait été ordonnée. Certains pays ont prolongé la durée de séjour des visas américains accordés à leurs citoyens au-delà de la durée de validité de ces visas.
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