Israel affirme avoir tué trois commandants des gardes révolutionnaires iraniens lors d'attaques menées par les deux camps

Israel affirme avoir tué trois commandants des gardes révolutionnaires iraniens lors d'attaques menées par les deux camps
L'armée israélienne a annoncé avoir tué Saïd Izadi, un commandant des Gardiens de la Révolution, ainsi que Behnam Chahriyari et Aminpour Joudaki, deux autres commandants. Ces frappes, menées de nuit, ciblent des responsables de la Force Qods, la branche des opérations extérieures des Gardiens de la Révolution iraniens. Les informations suggèrent une escalade des tensions entre Israël et l'Iran, avec des implications potentiellement significatives pour la stabilité régionale. L'annonce fait suite à des tensions croissantes dans la région et met en lumière la complexité des opérations militaires en cours.

Les médias iraniens ont déclaré plus tôt samedi qu'Israël avait attaqué un bâtiment à Qom, les premiers rapports faisant état d'un adolescent de 16 ans tué et de deux personnes blessées.  

Au moins 430 personnes ont été tuées et 3 500 blessées en Iran depuis qu'Israël a commencé ses attaques le 13 juin, a rapporté l'agence de presse iranienne Nour News, citant le ministère de la Santé.  

En Israël, 24 civils ont été tués par des attaques de missiles iraniens, selon les autorités locales, dans le pire conflit entre les ennemis de longue date.  

Israël affirme que l’Iran est sur le point de développer des armes nucléaires, tandis que l’Iran affirme que son programme atomique est uniquement destiné à des fins pacifiques.  

Il est largement admis qu’Israël possède des armes nucléaires, ce qu’il ne confirme ni ne nie.  

IRAN : PAS DE NÉGOCIATIONS PENDANT LES ATTAQUES  

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araqchi, a déclaré que l'agression israélienne, qui, selon lui, présentait des signes d'implication américaine, devrait cesser afin que l'Iran puisse « revenir à la diplomatie ».  

"Il est évident que je ne peux pas aller à des négociations avec les Etats-Unis alors que notre peuple est sous les bombardements avec le soutien des Etats-Unis", a-t-il déclaré aux journalistes à Istanbul où il participait à une réunion de l'Organisation de la coopération islamique (OCI).  

Vendredi à Genève, Araqchi a rencontré les ministres européens des Affaires étrangères qui cherchaient un chemin de retour à la diplomatie.  

Le président Donald Trump a déclaré qu'il lui faudrait jusqu'à deux semaines pour décider si les États-Unis devaient entrer dans le conflit aux côtés d'Israël, suffisamment de temps « pour voir si les gens reviennent à la raison ou non », a-t-il dit.  

Il a déclaré vendredi qu'il pensait que l'Iran serait capable de se doter d'une arme nucléaire « d'ici quelques semaines, ou certainement d'ici quelques mois », ajoutant : « Nous ne pouvons pas laisser cela se produire. »  

L'agence de presse iranienne Fars a indiqué qu'Israël avait ciblé l'installation nucléaire d'Ispahan, l'une des plus grandes du pays, mais qu'aucune fuite de matières dangereuses n'avait été constatée. Israël a indiqué avoir lancé une vague d'attaques contre des sites de stockage et d'infrastructures de lancement de missiles.