Le mouvement Fatah a condamné, dans un communiqué, l’intention de l'entité sioniste de déformer les propos d'Abbas ‘’sortis de leur contexte et librement réinterprétées’’, soulignant le rejet de telles accusations, ‘’un rejet émanant du programme du mouvement et de sa philosophie politique’’, selon le porte-parole du Fatah, Jamal Nazzal.

Nazzal a ajouté que l'antisémitisme ne reflète pas l'éthique et la culture des partisans et dirigeants du mouvement, notant, en retour, que le président palestinien fournit des efforts, et ce, depuis des décennies, pour obtenir l'indépendance nationale de manière pacifique, conformément à la légitimité internationale.

Le mouvement a déclaré, en outre, que le discours de M. Abbas étaient une invitation à la tolérance entre les sectes et une gifle à ceux qui exploitent la religion pour justifier des slogans politiques vides.

Le président palestinien a été fortement critiqué par l'entité sioniste et certains pays occidentaux pour son discours dans lequel il disait que les juifs vivant en Europe étaient persécutés, non pas à cause de leur religion, mais à cause de l'usure et des banques, ce que les critiques appelaient ‘’antisémitisme’’.