Espagne: Le président destitué, de Catalogne et ses quatre conseillers se rendent à la police belge

Carles Puigdemont, le président destitué de Catalogne et ses quatre conseillers sont désormais entre les mains des autorités belges, après s'être rendus d'eux-mêmes à la police aujourd’hui, dimanche 5 novembre 2017, car sous le coup d'un mandat d'arrêt européen émis par Madrid et repliés à Bruxelles
Un juge d'instruction doit statuer d'ici demain matin lundi pour décider de les envoyer ou non en détention provisoire, mais la décision pourrait cependant tomber dès ce soir.
Puis, selon la procédure, la justice belge aura quinze jours pour prendre une décision sur l'exécution des mandats.
"Nous avions des contacts réguliers avec les avocats des cinq personnes et il avait été convenu un rendez-vous au commissariat" de la police fédérale, a expliqué Gilles Dejemeppe, substitut du procureur du Roi et porte-parole du parquet de Bruxelles lors d'une conférence de presse.
"Ils ont honoré ce rendez-vous", a-t-il ajouté. Ils sont arrivés dans les bâtiments du parquet "entourés de policiers dans des camions de police", a encore rapporté le porte-parole.
Un peu plus d'un mois après le référendum d'autodétermination interdit du 1er octobre, les cinq Catalans ont été officiellement notifiés des mandats émis à leur encontre, qu'ils ont pu consulter avec leurs avocats afin de prendre connaissance des faits reprochés par la justice espagnole.
Des trois infractions reprochés à M. Puigdemont et ses collègues, deux, rébellion et sédition, n'existent pas telles quelles dans le droit belge.
M. Puigdemont, qui se revendique toujours à la tête du "gouvernement légitime" de la Catalogne, a précédemment annoncé depuis Bruxelles, où il est arrivé lundi, qu'il était "disposé" à se présenter aux élections régionales en Catalogne du 21 décembre. Il a reçu aujourd’hui, dimanche le soutien de son parti, le Parti démocrate européen catalan (PDeCat).
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