Parmi le groupe de 45 pays, on retrouve les États-Unis, le Canada et les membres de l'Union européenne (France incluse).

La délégation britannique a précisé qu’ils poseront officiellement des questions à la Russie sur l'empoisonnement de Navalny en vertu de l'article 9 de la convention.

« Il est essentiel que la Russie expose en détails les mesures prises pour enquêter et faire la lumière sur l'utilisation d'une arme chimique sur son territoire », a souligné la délégation britannique.

Selon eux, l'opposant au Kremlin a été victime en août 2020 de l'agent neurotoxique Novichok, conçu à l'époque soviétique.

Nous rappelons que Alexeï Navalny a été soigné en Allemagne avant d'être emprisonné à son retour en Russie et avait imputé au président russe, Vladimir Poutine, la tentative d'empoisonnement dont il dit avoir été victime.

De son côté, la Russie dispose de 10 jours pour répondre aux questions posées par les pays, conformément aux règles de l'OIAC.