En vertu de la nouvelle loi, les autorités pourront bloquer, par décision de justice, tout site dont le contenu serait jugé constituer ‘’une menace pour la sécurité nationale’’ ou pour l'économie du pays.

Plus de 500 sites d'information ou d'Organisations non gouvernementales sont actuellement bloqués en Egypte, selon l'Association pour la liberté de pensée et d'expression (AFTE), basée au Caire.Les organisations ou personne visées par une mesure de blocage, tout comme le parquet, pourront faire appel.

La nouvelle loi prévoit aussi une peine de prison d'un an et une amende de 50.000 à 100.000 livres égyptiennes (environ 7500 à 1500 dinars tunisiens) pour ‘’toute personne qui accède délibérément ou par erreur, et sans raison valable, à un site, un compte privé ou un système informatique dont l'accès est interdit’’.

Sont également passibles d’au moins deux ans d'emprisonnement et 100.000 livres égyptiennes d'amende (1500 dinars) ‘’ ceux qui créent, dirigent ou utilisent un site ou un compte privé dans le but de commettre ou faciliter la commission de crimes punis par la loi.