Hasina Bakhtaru, une des manifestantes a déclaré : « Nous, les femmes afghanes, nous avons travaillé dur depuis 20 ans. Nous avons étudié et nous nous sommes particulièrement investies dans l'éducation. Mais nous serons sûrement écartées du gouvernement. Nous voulons le retour de nos droits. »

Elles ont également exigé la participation des femmes aux consultations en cours alors que les Talibans ont laissé entendre qu'il pourrait ne pas y avoir de femmes à des postes à responsabilité au nouveau gouvernement en Afghanistan.

Samira Khairkhah, participante à la manifestation, a de son côté souligné : « Nous savons que les femmes constituent la majorité de la population afghane. Si nous n'avons pas de rôle dans l'éducation, la santé et la politique, alors le monde ne nous reconnaîtra pas. Il n'entendra pas notre voix ».

Des appels qui devraient toutefois rester lettre morte, Sher Mohammad Abbas Stanekzai, porte-parole des Talibans a affirmé qu’il ne faut s'attendre à aucun développement à ce sujet, laissant entendre qu'il pourrait ne pas y avoir de femmes ministres ou à des postes à responsabilité, jugeant cette option possible uniquement à des échelons inférieurs.