Perte de 2,8 milliards de dinars due à la corruption

Selon l’organisation Transparency International, le coût de la corruption en Tunisie est estimé à 2% du PIB, soit l'équivalent de deux points de croissance annuelle, ajoutant que la perte due à la corruption est estimée à 1,2 milliard de dollars par an, soit 2,8 milliards de dinars par an.
La corruption a d’ailleurs fait l’objet d’un sondage réalisé par la ‘’Fondation Carnegie pour la paix internationale’’ sur un échantillon représentatif de 391 Tunisiens dans le but de comprendre leurs perceptions par rapport à la question de la corruption en Tunisie en 2017.
Le gouvernement a encore à faire en matière de lutte contre la corruption
Les résultats de l'enquête ont montré que de nombreuses personnes interrogées ont remis en question les efforts du gouvernement tunisien pour lutter contre la corruption, 76% d'entre eux déclarant que la corruption avait augmenté après la révolution.
En outre, une étude menée par l'Institut Républicain International (IRI) a montré que 64% des Tunisiens considèrent qu'une personne qui a des relations et de l'influence a plus de chance d'être riche qu'une personne intelligente ou qui a un niveau d'instruction élevé.
D’autres pensent qu’être pauvre évite de tomber dans la corruption, selon le journal Al Chourouk, dans un article paru dimanche 25 février 2018, rappelant que 250 milliards de dinars sont échangés chaque année en Tunisie.
Il est aussi à rappeler que le chef du gouvernement Youssef Chahed a déclaré mercredi 24 mai 2017, après l’opération coup de point menée contre des hommes d'affaires et des hauts fonctionnaires, qu'il n'y avait pas de privilège quand il s’agit de lutter contre la corruption: "Corruption, Etat ... Corruption, Tunisie" et lui il a choisi la Tunisie comme tous les Tunisiens, soulignant que le gouvernement assume ses responsabilités et mènera la lutte contre la corruption jusqu'au bout.
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