Aux dernières nouvelles, la Banque Centrale de Tunisie, BCT fait état d’un stock en devises qui s’effrite et de réserves qui s’épuisent. Au 19 mars 2018, celles-ci ne comptent plus que 76 jours d'importation, soit 10,846 milliards de dinars.

L’Institut d’émission explique la situation par les multiples règlements importants en devises auxquels la Tunisie procède, en début d’année pour la constitution des stocks de matières premières, aussi bien énergétiques, alimentaires qu’industrielles, destinées à soutenir l’activité économique. Sans oublier, bien sûr, les règlements au titre du service de la dette.

Mais alors, où sont les recettes qu’on nous annonce, à cor et à cri, qui proviennent des revenus des exportations d’huile d’olive et de dattes, outre le tourisme ?