Après avoir passé en revue les récents indicateurs économiques, monétaires et financiers, le Conseil a signalé la poursuite des pressions inflationnistes, malgré la légère amélioration du taux d’inflation enregistrée au mois de juillet (7,5% en glissement annuel) ce qui pourrait impacter négativement la croissance économique du pays.

Le Conseil a noté l’aggravation du déficit de la balance commerciale en raison, essentiellement, de l’aggravation du déficit de la balance énergétique liée principalement à l’accélération du rythme de croissance des importations des produits énergétiques qui a dépassé celui des recettes touristiques et des revenus du Travail cumulés.

A cet effet, le Conseil a appelé à plus de coordination avec les autorités compétentes afin de trouver les solutions adéquates permettant de freiner l’aggravation du déficit énergétique compte tenu son impact néfaste sur les réserves en devises et aussi et surtout sur la valeur du dinar.

Par ailleurs, et concernant le suivi de la situation de la liquidité bancaire impactée par le déficit du secteur extérieur, le Conseil a exprimé son inquiétude face à l’évolution accrue du volume de refinancement des banques auprès de la BCT. Il a en effet insisté sur l’importance de prendre de nouvelles décisions afin de juguler ce phénomène.