Sur 145 pays, la Tunisie occupe la 84^ème place, perdant ainsi 7 rangs dans le classement depuis 2016.

À l’échelle africaine, la Tunisie a été classée 2^ème, derrière l’Égypte, et 10^ème parmi les régions du MENA.

Dans le classement des 30 premiers pays présentant le plus grand écart de résilience de la main-d’œuvre, la Tunisie se retrouve à la 6^ème place.

Le Maroc est quant à lui classé 88^ème à l’échelle mondiale et l’Algérie 110^ème.

Les pays européens arrivent majoritairement en tête de ce classement, notamment la Suisse qui occupe la première place grâce à ses performances solides et équilibrées dans toutes les dimensions du cadre de résilience du marché du travail.

A la seconde place on retrouve l’Allemagne suivi du Pays-Bas qui arrive en 3^ème position pour clore ce top 3 des marchés du travail les plus résilients, grâce à des améliorations structurelles liées à une plus grande diversification économique, avec une position de leader en matière d’avantages comparatifs révélés (ACR).

Afin d’établir ce classement « Global Labour Resilience Index » se base sur deux indicateurs principaux :

• Le pilier des capacités structurelles qui mesure l’impact à long terme, comme la démographie, le niveau de développement économique ou la stabilité macroéconomique.
• Le pilier des capacités cycliques, qui mesure la force de la réponse d’un marché du travail à une perturbation à court terme mais également la capacité d’absorption, la capacité d’adaptation, la capacité de transformation et la capacité institutionnelle.

Les données proviennent de la Banque mondiale, l’Institut de statistique de l’UNESCO, l’OCDE, Eurostat, l’OCDE, Eurostat, l’Organisation internationale du travail et l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle.