Ouverture hier soir des JCC 2017 : La récolte s'annonce faste

hier soir, samedi 4 novembre 2017 a eu lieu à Tunis la cérémonie d'ouverture de la 28ème édition des Journées Cinématographiques de Carthage (JCC) dont le coup d'envoi officiel a été donné par le ministre des affaires culturelles Mohamed Zine el Abidine, en présence d'un grand nombre de ministres, d'ambassadeurs, d'artistes et d'invités de tous bords des JCC dans leur édition 2017.
60 projections par jour, 180 films du monde entier, 19 premières mondiales, 23 premières arabes, 27 premières africaines et 15 films écrits et réalisés par des femmes tel est en somme l'originalité de "cette édition qui se veut exceptionnelle à plus d'un titre", a mentionné le directeur des JCC Nejib Ayed.
Et d'ajouter "C’est un festival qui respire d’un souffle militant en parfaite harmonie avec ses principes fondamentaux et qui s’abreuve de nos causes à l’aube du troisième millénaire".
Cette année, les JCC mettront à l'honneur les pays des trois continents étant donné le foisonnement des œuvres et la dynamique culturelle que connaissent ces pays: l’Algérie en tant que représentant des pays arabes, l’Afrique du Sud pour l'Afrique sub-saharienne, la Corée du sud comme représentant de l’Asie et l’Argentine pour l’Amérique Latine
Par ailleurs, a-t-il ajouté, les JCC veilleront à l’organisation désormais de quatre festivals permanents de cinéma dans quatre régions intérieures et ce dans une approche de décentralisation du festival et en vue d’un plus grand rayonnement dans les régions, à savoir Menzel Bourguiba, Kairouan, Monastir et Djerba et ce, en partenariat avec la société civile et les autorités locales et régionales. L’expérience pilote de projection de films dans les prisons et les établissements de rééducation, se poursuivra aussi cette année en présence des invités.
L'édition 2017 ne manquera pas également de rendre des hommages posthumes à des hommes et femmes de cinéma qui ont laissé leurs traces dans les annales du cinéma comme la cinéaste tunisienne Kalthoum Bornaz, Abdelaziz Frikha, un des pionniers modernes de l'image en Tunisie, le critique et historien du cinéma égyptien Samir Farid mais aussi aux frères Goubantini à qui revient le mérite de créer la première salle le Colisée à Hammam Lif (Banlieue sud de la capitale).
Sous le halo des projecteurs des médias tunisiens mais aussi internationaux, et en présence d'un grand nombre d'artistes tunisiens pour ne citer que Dorra Zarrouk de Tunisie, et d'acteurs arabes dont le comédien égyptien Amr Waked, la palestinienne Areen Omari, le syrien Ghassen Massoud, le réalisateur palestinien Rashid Masharwi dont le film " Ecrire sur la neige" a fait l'ouverture, dans une première mondiale, des JCC 2017, a tenu à répéter "le cinéma doit créer l'espoir même s'il n'existe pas".
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