Le mystère de l'identité de La Joconde enfin résolu?

Le mystère de l'identité de La Joconde enfin résolu?

Selon l'historien de l'art Silvano Vinceti, le visage de La Joconde, peinture de Leonard de Vinci, serait un assemblage du visage de Lisa Gherardini, dite Mona Lisa et de Giacomo Caprotti, dit Salai, un élève du peintre.


Son sourire fascine depuis 500 ans... Et son identité demeure un mystère. Jusqu'à aujourd'hui? Oui, selon l'historien de l'art Silvano Vinceti, qui affirme avoir découvert qui se cache derrière La Joconde. Selon cet expert italien, Leonard de Vinci se serait en fait inspiré de deux visages: celui d'une femme, Lisa Gherardini, dite Mona Lisa et celui de Giacomo Caprotti, dit Salai, un des élèves du maître, qui aurait aussi été son amant.

"Après une recherche extrêmement longue, mêlant méthodes historiques et les plus avancées des techniques, nous avons finalement percé un mystère: l'identité de La Joconde (...) Il y a une preuve irréfutable de cela: grâce au passage à l'infrarouge de la première couche de La Joconde, qui est au Louvre", explique le spécialiste.

"Sur cette première couche de peinture, elle ne sourit pas et n'est pas joyeuse. Elle semble mélancolique, triste. Nous avons superposé tous les détails des peintures de Léonard de Vinci dans lesquelles il a pris pour modèle Salai. Certains de ces détails correspondent exactement à ceux du portrait de Mona Lisa. Donc il a utilisé deux modèles. Puis il a ajouté des détails sortis de son imagination", ajoute Silvano Vinceti.

Une théorie déjà exposée en 2011

Selon le chercheur, cette association des deux visages correspondrait à un long questionnement du maître de la Renaissance sur l'androgynie. "Pour Leonardo, la personne parfaite est un homme et une femme dans un même corps", ajoute le chercheur.

En fait, cette hypothèse n'est pas totalement nouvelle, puisque plusieurs chercheurs italiens -dont Silvano Vinceti- affirmaient déjà en 2011 que Leonard de Vinci avait pris pour modèle son jeune assistant et probable amant Salai. Cette théorie avait laissé les experts du Louvre sceptiques. "Le vieillissement de cette peinture sur bois a provoqué un grand nombre de craquelures dans la matière picturale, qui sont à l'origine de nombreuses formes qui ont souvent été l'objet de sur-interprétations", soulignait à l'époque le fameux musée français.