JCC-2018 : Que le spectacle commence !

Les Journées Cinématographiques de Carthage, JCC, ont 52 ans. C’est pour dire que c’est le festival le plus ancien, à l’échelle arabe et africaine, en la matière.
Selon son directeur, Néjib Ayed, lui-même enfant de la balle, le cru 2018 sera celui de ‘’la confirmation des choix de l’année passé et l’occasion de mettre plus en perspectives les JCC sur les plans régional et international’’.
A partir de ce soir, samedi 3 novembre 2018, et jusqu’au 10 du même mois, toute la Tunisie fêtera le cinéma et pas seulement la capitale, grâce à une volonté de décentralisation exprimé par la direction du festival qui ont voulu ‘’faire proliférer’’, les cinéphiles et agrandir le cercle des amoureux du 7ème art.
Même en prison, des projections de films sont programmées, dans 6 institutions carcérales.
Du côté de la compétition officielle, on retrouve la Tunisie avec 2 longs-métrages, dans la catégorie, films de fiction : “Regarde-moi” de Nejib Belkadhi et “Mon Cher Enfant” de Mohamed Ben Attia.
Dans la catégorie courts métrages, 4 œuvres tunisiennes ont été sélectionnées : “Astra” de Nidhal Guiga, “Brotherhood” de Meryam Joober, ” Thin Line” de Faouzi Djemal et “Le Fleuriste” de Chamakh Bouslama.
L’Avenue Bourguiba à l’Affiche…
L’affiche de la 29eme édition des JCC, en dit long sur l’esprit et la trame qui ont toujours caractérisés, le festival.
L’Avenue Habib Bourguiba en arrière-plan, avec planté au beau milieu un grand écran sur lequel apparait une scène du film égyptien ‘’Gare centrale’’, de Youssef Chahine.
Une affiche qui fait d’une pierre, 2 coups : elle rend hommage à l’avenue Habib Bourguiba, cœur battant des JCC, et à Youssef Chahine, parti vers d’autres cieux, il y a de cela 10 ans.
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