La fête est marquée par des préparations intenses.

De prime abord, cette tradition ancestrale revêt plusieurs significations et pour les sunnites et pour les chiites. Chez les sunnites, Achoura marque une cérémonie de réjouissance. Pour les chiites, il s’agit d’une journée de deuil commémorant la mort de Hussein, petit-fils du Prophète Mohammed.

Malgré l'évolution des sociétés, plusieurs pratiques persistent. Pour célébrer cette belle occasion religieuse, les familles se réunissent autour d’un repas convivial. Les mères de famille préparent ou achètent des gâteaux.

Dans quelques régions de la Tunisie, on prépare, par exemple, le couscous ou le plat savoureux ‘’Chakhchoukha’’, à base de poulet et de semoule de blé, une recette traditionnelle appréciée.

En Algérie, la mère de famille réserve une partie de la viande recouverte de sel qui servira d’ingrédient principal pour la préparation du ‘’Berkoukès’’, plat inévitable pour l’Achoura.

Par ailleurs, les filles se font belles et se passent les paumes des mains et la plante des pieds au henné.

En tant que fête religieuse à signification spirituelle, Achoura rappelle l'obligation de jeûner, de s'adonner aux prières et de faire l'aumône, la zakat et les collectes de dons, pour assister les plus démunis.